Définir correctement le safeword : Un guide complet pour les jeux BDSM

Définir correctement le safeword : Un guide complet pour les jeux BDSM

Dans les relations de couples et sexuelles, la communication est fondamentale pour garantir un respect mutuel et une confiance entre les partenaires. Dans le monde du BDSM, l'utilisation d'un mot de sécurité, appelé safeword, est cruciale pour assurer le bien-être et la sécurité des participants. Dans notre article, on vous dévoile tout ce qu'il faut savoir pour bien définir votre mot de sécurité.

Mise en place du safeword : pourquoi et comment ?

Le safeword désigne un terme, une phrase ou même un geste convenu entre les participants d'une session BDSM pour signaler qu'il faut arrêter ou diminuer l'intensité de la pratique sexuelle en cours. En d'autres termes, il s'agit d'un moyen de protéger la santé physique et mentale de la personne soumise.

Afin de définir correctement un safeword avec son/sa partenaire, voici quelques étapes à suivre :

  1. Discuter : La première étape consiste à aborder la question du safeword avec votre partenaire et à leur expliquer son importance.
  2. Choisir : Optez pour un mot simple et facile à retenir. Il est conseillé d'éviter les mots trop courants utilisés pendant l'acte (comme "stop" ou "non"), car ils peuvent être mal compris ou ignorés. Le mot doit sortir du contexte des jeux BDSM. Choisissez « girafe » par exemple.
  3. Tester : Pensez à tester le safeword lors de vos échanges intimes, afin d'ancrer son usage dans votre relation et de renforcer la confiance mutuelle.
  4. Réviser : Si besoin, n'hésitez pas à réadapter ou à changer de safeword au fil du temps ou selon les circonstances.

Le choix du safeword : différents types et exemples de mots courants

choisir safeword

Il existe plusieurs types de safewords que vous pouvez choisir en fonction de vos préférences et besoins :

  • Mots hors contexte : ceux-ci sont souvent recommandés car ils sortent du cadre érotique et attirent immédiatement l'attention (ex. : "banane", "éléphant" ou "abricot").
  • Mots liés au contexte sexuel : cela peut inclure des termes techniques utilisés spécifiquement lors des pratiques BDSM ou adaptés à votre scénario particulier.
  • Mots couleurs : certains couples optent pour un système de couleurs qui indique différents niveaux de malaise ou d'inconfort (ex. : "vert" pour dire que tout va bien, "orange" pour demander une pause, "rouge" pour arrêter l'acte).

Il faut noter que le safeword doit être choisi de manière consensuelle et dans un esprit de non-jugement. Le principal critère doit être la facilité de prononciation et de compréhension pour chacun des membres.

Le safeword doit pouvoir être utilisé dans n'importe quelle situation

Il est essentiel de choisir également un safeword qui pourra être « utilisé » dans n'importe quelle situation si vous ne pouvez pas parler ou prononcer clairement un mot. Voici quelques exemples :

  1. Gestes non verbaux : Si la personne soumise porte un bâillon, elle peut utiliser un geste (comme taper trois fois des mains ou serrer un objet) pour signaler un problème.
  2. Sifflets ou clochettes : Un accessoire audible pour attirer l'attention du partenaire, sans avoir à parler.
  3. Combinaisons codes gestes et objets : Les personnes soumises peuvent convenir avec leur partenaire de combiner plusieurs signaux afin d'avoir une gamme plus large de communication.

Quelles sont les limites du safeword ?

limites safeword

Il existe certaines situations où le mot de sécurité peut être mis à l'épreuve :

  • Inhibition psychologique : Certaines personnes se sentent coupables ou embarrassées d'utiliser leur safeword, car elles ne souhaitent pas décevoir leur partenaire ou avorter la session BDSM en cours. Dans ce cas, il est recommandé de travailler sur ses propres limites et de renforcer la communication avec son partenaire.
  • Modification de l'état physique ou mental : Lorsque le niveau de douleur ou d'intensité est trop important, il se peut que la personne soumise ne parvienne plus à prononcer son safeword, soit par incapacité physique soit par une sorte d'altération mentale provoquée par les sensations intenses. Dans ce cas, la responsabilité de la personne dominatrice (homme ou femme) est primordiale pour observer et anticiper les signaux non-verbaux de détresse.

La communication et le suivi après utilisation du safeword

Après avoir utilisé un safeword lors de votre session de jeux BDSM, il est recommandé de discuter ensemble des raisons qui ont conduit à cet arrêt : inconfort, peur, blessure, douleur... Cette phase de dialogue permettra de mieux comprendre les besoins et limites de chacun, d'établir d'éventuelles nouvelles règles ou ajustements, et de renforcer la complicité au sein du couple.

L'utilisation du safeword doit être considérée comme une étape positive dans la relation, car elle montre la capacité des partenaires à prendre soin l'un de l'autre et à respecter leurs engagements mutuels. Sa mise en place est une garantie du respect et du bien-être dans toute relation intime.

En fin de compte, le mot de sécurité BDSM favorise également l'épanouissement personnel. Il permet à chaque partenaire d'exprimer ses besoins, ses désirs et ses limites, créant ainsi un environnement où l'exploration intime peut se faire en toute confiance et en toute sécurité.

Ainsi se termine notre exploration approfondie du safeword, un élément essentiel pour des relations BDSM réussies. Nous espérons que cet article vous a fourni des informations complètes pour bien comprendre, définir et utiliser votre safeword de manière éclairée.

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